Vers la Bolivie
4-03 La pluie est devenue ma préoccupation première. Et J’ai eu beau partir ‘à la fraîche’ l’humidité est telle que je crains cette foutue pluie à tout moment. Je roule dans ce Pantanal sud étonnant.
210 000 km2 de zones partiellement inondables. Ces inondations ont empêché la mise en valeur des terres et permis à la faune et à la flore d’être préservées. Une relativement nouvelle activité d’éco- tourisme s’est développée dans certaines fazendas spécialisées. C’est dans l’une d’elles que je me suis cassé les dents hier soir.
Cette zone géographique est excessivement riche en diversité et densité animale. Énormément d’oiseaux et d’animaux divers. Notamment le jaguar, qui ressemble comme deux gouttes d’eaux à la panthère des forêts tropicales africaines mais pourrait atteindre 150 kg ? des caïmans en grande quantité, le gros serpent anaconda qui peut mesurer 9m de long… Et comme les marais alternent avec la forêt et les prairies, l’observation est beaucoup plus aisée qu’en Amazonie . En pleine saison sèche les points d’eau se raréfient et c’est l’époque idéale pour l’observation. On aura compris que je suis dans la saison des pluies !
Sur la route, de nombreux panneaux indiquent qu’il faut se méfier et respecter les animaux qui pourraient traverser.
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Le Pantanal sud |
Dans mon avancée rapide, j’aurais vu pas mal de Tiyuyu, sorte de gros héron-cigogne au corps blanc, tête noire, et cou rouge ,un caïman écrasé sur la route, des bout de gros serpent écrasés, tout d’un coup je vois surgir sur la route un groupe d’animaux extrêmement bizarre. Il y en a une bonne dizaine, brun foncés, des adultes et des plus petits, les plus gros devant peser environ 80 kg, mais à quoi ressemble t ils donc ? à rien ! Grosse tête ronde, corps un peu gras, le temps de les croiser sans accident et de faire demi-tour ils se sont évanouis dans la brousse. J’ai trouvé, on dirait d’énormes cochons dindes. Ce sont des capybara, dont on dit qu’ils sont les plus gros rongeurs du monde et très bon nageurs.
La douane Brésil – Bolivie est bien longue, attente d’autant plus pénible qu’il fait 37 degrés d’une chaleur humide. J’en profite pour changer de l’argent brésilien à un changeur ambulant, car en Bolivie la carte bancaire est très rarement acceptée. La douane, après l’immigration, est plutôt sympa, et comme je vois les policiers se régaler avec des empeñadas au fromage, je cherche la vendeuse, non loin dans un couloir d’immeuble avec les gosses qui jouent au ballon.
Voilà la Bolivie, gros avantage pour moi, je baragouine 3 mots d’espagnol alors qu’au Brésil je ne comprends rien et souvent ils ne comprennent pas l’espagnol.
Il y a encore moins de monde qu’au Brésil, il s’agit d’être prudent sur l’essence, mais J’ai quitté le Brésil réservoir plein et jerrican de 10 litres rempli.
Pas beaucoup de coins pour se restaurer, voici une bâche entre 4 piquets où une brave femme vend des boissons fraîche. J’en profite et m’amuse avec les 3 ou 4 clients du moment. Et je m’arrête à Roborė sur la route de Santa Cruz de la Sierra où j’espère arriver demain.
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Bonjour Alix ! |
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Sortie du Pantanal |
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