vendredi 17 février 2017

Retour sur Santiago 


15-02 Il s’agit maintenant de trouver un pick-up ou un fourgon pour transporter au plus vite la moto à Santiago, je crains en effet une panne lourde avec, au pire, des pièces à commander en Europe et une immobilisation de 10 à 15 jours…

Gonzague, toujours aussi efficace, a tôt fait de trouver les maigres possibilités dans la ville et, alors qu’on craignait de devoir charger Bertha dans un semi remorque, un gars se présente avec un gros pick-up en bon état. 




Une demi-heure plus tard nous sommes sur la route, escortés par Gonzague et sa moto. Grâce au GPS on arrive directement chez Motorrad BMW, là j’explique le cas et demande le chef mécanicien, ils sont aussitôt 4 autour de Bertha comme le professeur et ses étudiants entourent un malade.
Le professeur tente un démarrage et le sale bruit se fait entendre -Alors, que dite vous ? -Ça peut être beaucoup de choses … il insiste et elle démarre en pétaradant et en fumant beaucoup. Ouf, ce n’est donc pas la distribution, ce qui aurait été le pire.

Elle est amenée au lavage, puis au bloc opératoire, où je ne suis pas autorisé à suivre. Enfin on me livre le diagnostic. A ce que je comprends dans mon pauvre espagnol, l’huile se serait infiltrée partout pendant les longues heures ou la moto est restée couchée, notamment dans le filtre à air, une sécurité empêcherait alors le démarrage. Il va falloir changer les 4 bougies -et oui, il y en 2 par cylindre dans cette belle machine- régler le jeu des culbuteurs, changer le filtre à air et basta. Autrement dit rien du tout par rapport à mes craintes. Ouf !

Gonzague a choisi un hôtel Ibis dans un quartier moins populaire que la dernière fois, c’est plus propre, pas un pauvre dormeur allongé sur le trottoir, une population moins dense, moins de bruit ; comme  dans toutes les villes on peut habiter un quartier sans imaginer la réalité bien différente d’un autre quartier.
Dans le chambres doubles, les lits sont de plus en plus serrés !!!

Norbert et ses bagages.  C'est fou tout ce que l'on peut mettre dans une BMW 1200 GS !


Les compagneros sont passés par le même bac que le notre le 8 février, et, comme par hasard, ils se sont retrouvés à squatter le même endroit super que nous avions trouvés avant d’en être chassés, de nuit et sous la pluie. Ah ces français, tous les mêmes pour démerder le bon plan !

Même idée, même cabane mais ils ont réussi à y rester  !

Demain, Gonzague propose d’aller faire un tour en Argentine en franchissant le col vers Mendoza. C’est une bonne idée qui va permettre aux autres de recoller, on aurait quand même bien plaisir à reboire un coup ensemble.



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