dimanche 5 février 2017

Le spectaculaire glacier du Perito Moreno 


4-04 Le petit déjeuner n’est pas à la hauteur de nos appétits et dehors il fait 4 degrés, on y va gaiement, premier arrêt à 500 m, c’est la frontière avec l’Argentine.  Et M ….., un gros bus vient de décharger sa cargaison de touristes, de toutes nationalités, ça caquette dans toutes les langues.  Il faut patienter pendant une demi-heure. Le bus démarre, Norbert passe les différents guichets et quelques minutes après, démarrage à fond de ballon sur le ripio pourri entre le passage chilien et la frontière Argentine et double le car ! Gonzague termine ses formalités et rejoint. Un peu de goudron et on rejoint la ruta 40 pour une centaine de km de ripio bien cassant avant de retrouver le goudron jusqu’à El Calafate. Le Chili nous a laissé l’image d’un pays plus peuplé et plus avancé, plus développé, l’agriculture y est plus présente. Nous retrouvons l’Argentine et ses grandes steppes patagoniennes. Ce n’est pas un regret, elles ont leur charme, on pourrait se croire parfois dans je ne sais quelle Mongolie …
On progresse dans un paysage totalement aride et vide, même pas un guanaco en vue, le soleil ne parvient pas à chauffer à plus de 10 degrés. 


Calafate est dans une vallée, d’un coup, la route  qui était totalement rectiligne  plonge en lacets vers El Calafate et le thermomètre monte à 15 degrés. Surprise, on nous apprend que nos amis dorment à l’hôtel ce soir. Alors on file directement vers le glacier du Perito Moreno par une route impeccable, il y a un paquet de touristes ici, il faut soigner l’image !

Au parking de la fin de la route on les retrouve tout de suite, ça fait vraiment plaisir de se retrouver après ces quelques jours. 


Le glacier est tout proche, des bateaux sont prévus pour aller admirer ce grand mur de glace de très près. Ce serait dommage de ne pas profiter de cette opportunité, malgré un prix élevé. Le glacier est gigantesque, un front de peut-être 1 km de large par 60 m de haut et d’une longueur de plusieurs  km, sa profondeur atteint 160 m, cette masse de glace avance chaque jour de deux mètres tout en se fracassant par morceaux, constamment des craquements se font entendre fortement.  Le dessus n’a rien d’uniforme, plein d’arêtes vives comme en dents de scies irrégulières. On ressent la puissance de la nature comme dans une tempête sauf que là, en apparence rien ne bouge, la force est comme contenue, mais c’est tout aussi sensible, elle est capable de raboter des roches mais cela se passe lentement et inexorablement. Rien ne peut l’arrêter.













5/02 La température monte, 11 degrés au départ, elle atteindra 25 l’après-midi, terminé les caleçons longs. Ceux « du matin » ,Gonzague et Norbert, partent nord sur la ruta 40, alors que ceux « du soir », Amaury et Hubert, sortent de leur chambre pour prendre leur petit déjeuner. 
Le point à atteindre est Bajo Caracoles, minuscule patelin où nous avions déjà fait le plein à la descente. Nous passons par Gobernador Gregores où nous étions passé le 29 janvier lors de notre descente vers la terre de Feu. Nous n’aurons que 200 km empruntés deux fois, à la descente sud et à la remontée nord.

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