Ce que l'on gagne en latitude, on le perd en altitude, ça kaï !

3-02 Nous quittons Punta Arenas, plein nord vers Puerto Natales, puis vers le parc Torres  del Painé, un très grand parc national dont l’intérêt et la beauté sont vantés dans tous les guides. Passant par Cerro Castillo, petit bled frontalier avec l’Argentine, on en profite pour prendre une chambre dans une maison toute simple, il n’y a pas vraiment d’hôtel ici. Et on part vers ce parc, à 100 km de là. Rapidement sur la piste parfois assez technique, avec des passages de très forte tôle ondulée; on se demande comment nos braves machines ne sont pas complètement dévissées après un tel traitement.

Lago Grey avec un iceberg
Au fond le glacier

Les guanacos sont très nombreux mais leur nombre diminue avec l’altitude car nous avons quitté la plaine et nous enfonçons dans le massif andin.

Belle poule mais mal lavée!

On passe près de somptueux petits lacs et au bout du parc, se trouve le lago Grey et son glacier. Le cours d’eau qui s’en échappe charrie des icebergs qui prennent une teinte bleutée sous le soleil.

Il y a de magnifiques balades à pied possible dans ce parc mais il nous faut déjà repartir et rejoindre Cerro Castillo. Nos réserves d’essence sont limite, pas de problème, à cheval sur nos montures et aller retour à Punta Natales pour faire le plein, une broutille de 120 km de plus qui fait une solide journée de 630 km.

Pas de restaurant, une maison qui vend des babioles accepte de nous nourrir. Gonzague, qui déclarait ne pas aimer le mouton, croque dedans avec appétit.

C'est bon le mouton!

 Enfin, nous retrouvons notre nid douillet qu’un poêle à bois chauffe agréablement, il fait 9 degrés dehors. Nous sommes en plein été, il faut savoir que dans le sud de la Patagonie, on se chauffe toute l’année.

Hubert et Amaury sont partis vers une destination inconnue.
Maintenant nous avons reçu quelques photos et une information intéressante,  la mécanicien ne  (peut être pas douée pour tout) avait remonté une roue à l'envers  !!!!!!!

Une roue montée à l'envers, c'est très embêtant !

Encore une barrière  !