Le musée Araucanía à Temuco
11-02 Petit déjeuner dans une cuisine attenante, un couple et leur gamin nous ont précédés, ils sont argentins, viennent de Neuquén pour les vacances et pour faire des courses car les prix sont paraît il 30 à 40% moins cher ici.
Le musée n’ouvre qu’à 11 h. Quelques objets précolombiens, beaucoup de tissus,
un accent assez marqué sur la colonisation de la région,
mais très peu sur la guerre de résistance des Mapuches.
A l’image du musée d’Ushuaia, on parle peu de sujets encore un peu trop récents et difficiles. D’autant plus que le grondement sourd des Mapuches n’est pas éteint.
Le territoire du peuple Mapuche s'étend de part et d'autre de la cordillère des Andes, au Chili et en Argentine |
Les Mapuches ont d’abord contenu l’avance des Incas puis ont lutté contre les espagnols, Araucanien signifie guerrier brave en Quetchua. Temeco est la capitale de l’Araucanie, cette région a été difficilement conquise par les espagnols qui y ont subi une défaite en 1546 avant d’être victorieux en 1550. Ce n’est qu’au XIX siècle qu’une volonté d’extermination des Mapuches par le gouvernement Chilien à été mise en œuvre.
A cette époque le français Tounens, a épousé totalement la cause de la résistance des indiens. Étonnant aventurier, suffisamment foldingue pour -après avoir réussi à coller une particule à son nom- s’autoproclamer Roi d’Araucanie et de Patagonie ! Il a cherché à fédérer les différents groupes indiens dans leur lutte, s’ils ne l’ont pas véritablement accueilli comme ‘leur roi’, ils ne l’ont pas rejeté. Son histoire loufoque et sympathique a été chantée par l’écrivain Jean Raspail.
Et aujourd’hui persiste en France, pour le ‘fun’ et très sérieusement pour certains, le royaume virtuel de Patagonie ! Son drapeau se retrouve parfois à la poupe de navires français …Stella Maris, bateau de notre cher Olivier, bien connu sous le sobriquet du ‘Capitaine Mapuche’, a arboré ce pavillon depuis La Trinité sur Mer jusqu’à Salvador de Bahia lors d’un voyage mémorable en 2015. On a même vu ce drapeau sur quelque îlot Chilien du grand sud, après un débarquement interdit, pour descendre une bonne bouteille d’armagnac à la santé d’Orelie Antoine 1°, roi virtuel d’Araucanie et de Patagonie. La Cardinale de Bernard de Ravignan s’en souvient encore très bien…
Il est intéressant de noter que l’Araucanie n’a rien à voir avec la Terre de Feu qui est le fin fond de la Patagonie, près de 3000 km les séparent. On associe souvent, à tort, les Mapuches et les indiens du grand sud
Et aujourd’hui persiste en France, pour le ‘fun’ et très sérieusement pour certains, le royaume virtuel de Patagonie ! Son drapeau se retrouve parfois à la poupe de navires français …Stella Maris, bateau de notre cher Olivier, bien connu sous le sobriquet du ‘Capitaine Mapuche’, a arboré ce pavillon depuis La Trinité sur Mer jusqu’à Salvador de Bahia lors d’un voyage mémorable en 2015. On a même vu ce drapeau sur quelque îlot Chilien du grand sud, après un débarquement interdit, pour descendre une bonne bouteille d’armagnac à la santé d’Orelie Antoine 1°, roi virtuel d’Araucanie et de Patagonie. La Cardinale de Bernard de Ravignan s’en souvient encore très bien…
Il est intéressant de noter que l’Araucanie n’a rien à voir avec la Terre de Feu qui est le fin fond de la Patagonie, près de 3000 km les séparent. On associe souvent, à tort, les Mapuches et les indiens du grand sud
Après cette visite le départ s’impose. Un peu d’autoroute permet d’avancer et, au lieu de tourner à droite comme hier, on décide de tourner à gauche, vers le Pacifique. Pas de touristes et peu de circulation dans cette région, on retrouve le plaisir de rouler en moto. De grandes plantations de pin radiata (insignis), d’arbres fruitiers, de tomates sur des kilomètres ! Et commence la vigne, là aussi sur d’immenses surfaces, en terrain plat. Arrivés à Cauquenes il est temps de trouver un hôtel et un restaurant. La viande n’y est pas meilleure qu’en France mais le vin local permet de faire passer. Le contact est rétabli avec nos amis qui sont encore loin dans le sud, ralentis par une béquille tordue sur la Honda d’Hubert -on lui avait bien dit de choisir une BMW ou une BMW - qu’il a bien fallu réparer d’autant plus qu’une sécurité rendait le démarrage impossible et un besoin de repos après la dure piste qu’ils ont trouvée au sud ce Cochrane
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