En quittant Mendoza et remontant la vallée fertile vers Villa Union sur la routa 40
17-02 D’abord des vignes, encore des vignes, toujours des vignes, puis, assez brutalement, nous rentrons au cœur de la ‘pampa del salado’, du sable avec quelques rares pauvres petites touffes d’un vert gris sur des kilomètres. Pas un animal, à quatre ou deux pattes ; c’est un aperçu des immenses salars totalement désertiques qui nous attendent dans l’Atacama, la température monte à 41°5.
Arrivés à hauteur de San Juan nous quittons la ruta 40 pour s’enfoncer vers l’est par une route qui traverse le Parque Provincial Natural Valle Fertil, tous les pleins sont faits, réservoirs et jerricans car personne n’est capable de nous dire si nous trouverons de l’essence dans les prochains 400 km, la bouteille d’eau est là, elle aussi.
Longeant la Sierra de la Valle Fertil, on passe Insensiblement du tout sec à quelque chose de non pas luxuriant mais très verdoyant. La route est une suite très rapprochée de grandes bosses et creux, sortes de dos d’ânes espacés d’une amplitude d’environ 50 m. Franchissant tout ça à 80 à l’heure, c’est comme un jeu de fête foraine pour adultes infantiles, n’est-ce pas ce que nous sommes aussi ? Une forte averse nous a précédée , cet endroit est certainement beaucoup plus arrosé d’où son nom de Valle Fertil, elle a rempli d’eau les fonds de notre terrain de jeu, le rendant encore plus amusant avec ces petits passages à gué successifs.
Nous sommes au milieu d’un Parque Provincial, il n’y a aucune culture.
On pousse jusqu’à Villa Union, jonction avec la ruta 40, et le soir tombe. Il est temps de dîner.
Chance, nous avons Amaury au téléphone, il n’y avait pas de pneus pour lui à Osorno et il faut qu’il soit demain samedi avant la fin de matinée à Santiago, qui est à plus de 900 km d’Osorno ! Mais il est déjà à Talca, ça devrait le faire s’il arrive à se réveiller demain matin. Quant à Hubert, rien à Osorno pour sa Honda, il a repris la route vers le sud, pour Puerto Montt où il espère que la concession Honda remettra sa machine en bonne forme. Il rejoindra ensuite Amaury sur Santiago ….
Et c'est reparti ! |
Et enfin, Gonzague à la manoeuvre pour passer le Rio. |
18-02 En plein petit déjeuner message de Yolaine, belle sœur d’Hubert, qui a eu Hubert au téléphone d’un hôtel. Il a noyé son portable. On arrive à le joindre, pas de gros problèmes, il s’apprête à rejoindre Santiago.
Nous reprenons la ruta 40, avec encore de fabuleux paysages. Arrivés le soir à Belén. Amaury est bien arrivé à Santiago. Hubert est à Linares, à 300 km au sud de Santiago, mais toujours sans téléphone.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire