mardi 31 janvier 2017

Ushuaia en ligne de mire


30-01  6 degrés !   Il va falloir s’y faire, mais en moto à 130 km/h, ça pince. Le vent est totalement tombé. Plein sud, ruta 3, arrêt obligatoire à Rio Gallegos, ville assez importante et sans intérêt, pour tenter de trouver un distributeur de billets car on est à sec. Deux distributeurs ne veulent pas de nos cartes, enfin on en trouve un et on repart aussitôt. Mais déjà le vent de lève, et on l’a en plein travers, de plus en plus fort. Un vent à déplumer un nandou (c’est le nom des autruches, merci Jean-Noël). On en croise de nombreux groupes, le vent violent leur soulève les ales comme des jupes , et dessous c’est pas appétissant, gris et glabre.

Nous arrivons en Terre de Feu!

Arrêt dans une petite maison un peu minable qui fait à manger. On y trouve une brave femme avec deux gosses souriants, dans un coin un poêle chauffe la cambuse, il fait bon et très vite les gosses sont nos amis. La petite famille se met en quatre pour nous servir. Simple, bon, pas cher.


Petite gargotte au milieu de nulle part 


La petite famille accueillante dans la petite gargotte 

Heureusement le poêle réchauffe bien!

Les guanucos (lamas) sont innombrables, il faut faire attention, ils peuvent traverser la route et sont gros comme deux chevreuils … 


Voilà la frontière, sortie d’Argentine, rentrée au Chili, et très vite Punta Delgada, avec le détroit de Magellan, la mer, ça fait plaisir de la revoir. 

En attendant le ferry





La moto de Norbert bien amarrée 


Cela tangue fort!

On embarque sur un petit ferry. La mer est un peu forte, j’amarre ma moto avec le bout que J’ai prévu pour, éventuellement, tracter une moto en panne. 


De l’autre côté, on trouve une bonne piste qui permet à Gonzague de s’y lancer à près de cent à l’heure ! Nous sommes maintenant dans un nouveau territoire, la Patagonie de la Patagonie,  la tierra  del fuego. Nom magique qui nous a attiré comme un aimant. 

Le débarquement en Terre de Feu
On pousse jusqu’à Rio Grande où un petit hôtel et un bon resto nous attendent après cette bonne journée de plus de 600km avec deux frontières passées et le détroit franchi. 
Évidemment on prend bifteck de lomo (filet) avec une bonne bouteille de Malbec argentin, pas question de dépérir.



Il fait froid en plein été austral, en attendant l'ouverture du restaurant 


Amaury et Hubert ont passé une journée plutôt relax, avec une descente sud sur la ruta 40, et arrêt à Gobernador Gregores. Demain ça promet car ils prévoient la visite du parque Nacional  Perito Moreno.

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