31-01   Hubert et Amaury ont roulé, de Gobernador Gregores à El Calafate, par une piste difficile.

Le trajet leur a pris la journée et en arrivant ils ont trouvé beaucoup de monde dans cette zone touristique de l’accès au glacier Perito Moreno qui est le plus spectaculaire donc le plus visité. L’hébergement est difficile et cet aspect nous rebute un peu.

Christ sur la plage de Rio Grande 

Quant à Gonzague et Norbert, nous sommes partis de Rio Grande et le vent s’est levé tôt, de travers comme d’habitude, la pampa a, peu à peu  fait place à des ondulations, des virages sympas, une végétation arbustive s’est installée, les collines sont devenues presque pyrénéennes, les arbustes sont devenus des arbres. Des petits lacs et des ruisseaux vigoureux nous ont même fait penser à une Suisse un peu bizarre.

Et la température descend à cinq degrés, c’est très étonnés par cette topographie si  différente que nous sommes arrivés,  mais oui, à  Ushuaia !

Presque arrivés 

Arrivée à Ushuaia 

On pourrait se croire en Suisse 

Pensée pour Olivier .
Aussitôt nous cherchons la zone où sont les quelques voiliers de passage. Et très vite, nous trouvons ‘La Cardinale’, une tête apparaît, c’est Jeanne !

La Cardinale 

Bonjour Jeanne!

Retrouvailles 

Ils sont en plein travail de nettoyage des fonds, un des sales boulots qu’il faut bien faire pour mériter le bonheur de naviguer.

En plein travail !

Bernard, à quatre pattes, entre les varangues, finit son job pendant que Jeanne nous invite à prendre  un café dans le cockpit. Et peu après on les invite à prendre une récréation en partageant avec nous un repas dans un restaurant où on les transporte en moto.

Départ pour le restaurant sans casque!!

Au restaurant 

Quel bonheur de se retrouver là et de refaire un peu le monde avec ce couple  si sympathique. Ils nous suggèrent notre balade pour demain, vers l’est, le long du canal de Beagle, qui leur paraît plus intéressant que vers Le Parc Tierra del Fuego.


La visite du Musée Fueguina est très intéressante par les reconstitutions grandeur nature des indiens qui peuplaient cette terre si inhospitalière. Mais l’accent n’est pas mis du tout sur la responsabilité des premiers européens dans l’extinction définitive de ce peuple aujourd’hui disparu.

Salut, peuple Yaghan de la Patagonie
Je suis venu vous voir al Tierra del Fuego
Ou plutôt voir vos mânes perdues au fil des eaux
Et pleure sans retenue votre lente agonie