mercredi 25 janvier 2017

24 et 25-01  La Pampa et la Patagonie, 3300km devant nous


Avant la fin de la route sud, la route ‘du bout du monde’. A nous de la mériter, de la sentir et ressentir, km après km. On en a rêvé sur les cartes, place à la réalité.

C’est d’abord quitter l’agglomération de Buenos Aires, c’est ensuite quitter la zone d’attraction de la capitale, c’est enfin quitter la région et s’enfoncer, progressivement, dans ce qui paraît être un grand vide d’hommes et une colonisation par les vaches.

Au premier arrêt on fait deux groupes, Hubert est impatient d’essayer son GPS qui lui indique des pistes qui devraient l’amener au but, c’est-à-dire à Coronel Pringles.

Gonzague et Norbert continuent jusqu’à un embranchement possible de piste, et Gonzague se lance pour son ‘baptême’ de piste ! C’est parti pour environ 70 km sans rencontrer âme qui vive, des longueurs de pistes toutes droites puis virage paraissant incompréhensible et ça repart tout droit. Parfois une piste traversière qui conduit à on ne sait qu’elle estancia. Gonzague se prend au jeu et y va de bon cœur.



Voici le goudron, on l’apprécie et le regrette car cette piste était bien sympa, une heure plus tard nous arrivons au but. Les autres ne sont pas encore là mais arrivent une heure après, ils se sont plus ou moins perdus, ont fait près de 100 km de trop, et n’ont pas trouvés de piste. Mais rien n’altère la bonne humeur d’Hubert. Gonzague se dit que, quand même, la piste, ça vaut pas le goudron… Hôtel sympa genre motel.

25-01  Départ effectif à 7.30h, ça s’améliore.

Pour la première fois  il fait frais : 13 degrés.  On rallonge un peu  pour traverser le parc régional de Tornquist qui passe entre deux petites montagnes qui culminent à 1200m, une espèce d’ incongruité de la nature au milieu de cette plate pampa.




Les 3 mousquetaires : Hubert, Olivier, Amaury veulent d’entrée de jeu se bouffer de la piste et vont vivre leur vie sur des itinéraires parallèles espérés. Gonzague et Norbert avancent, il y a une bonne longueur de piste en fin de journée…








Cette piste finale d’environ 70 km est avalée sans soucis, Gonzague s’y fait, un peu de mou et quelques gravillons lui font un bon entraînement. La température est montée à 30 degrés. Pendant le dernier tronçon de 175 km, on croise deux voitures, paysage de garrigue, pas d’animaux hormis trois ou quatre vaches égarées et pas un homme.



A l’arrivée, après quand même 650 km, message sms d’Hubert, il a crevé !


 Le moine copiste de l'abbaye de Blogspot, au pays des Hogan, en pleine réflexion 














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