vendredi 27 janvier 2017

Coup dur pour les Hogan


26-01  Olivier a eu un accident. Découvert non loin de la moto, par le Maire de Valcheta qui, par chance passait par là  vers 20h, juste avant la nuit. Hubert et Amaury passés peu après la chute d’Olivier ne l’avaient pas vu.  Une heure plus tard  l’ambulance est là  et il est transporté à Viedma, 350 km à l’est. Hubert suit l’ambulance en moto et Amaury prend place dans l’ambulance.
Dieu  merci Olivier s’en sort bien, aucune intervention chirurgicale.

L’équipe Hubert / Amaury s’occupe d’organiser le rapatriement d’Olivier pendant que Gonzague et Norbert gèrent le retour de la moto et des bagages d’Olivier. 40 degrés à Valcheta cet après-midi, 50 degrés de plus que dans l’est de la France !

Le Maire de Valcheta est un homme adorable, il nous aide de son mieux et nous invite à déjeuner.
Retrouvaille de l’équipe le soir, avec un grand vide.


Dans la mairie de Valcheta

27-01  Mauvaise nuit pour nous, bonne nuit pour les moustiques. Mais l’avantage est qu’on est réveillé tôt.  Sauf Amaury et Hubert qui ont peu dormi depuis l’accident d’Olivier. Gonzague et Norbert partent à 6.30h. Les autres rattraperont quand ils pourront, aujourd’hui ou demain.

La piste commence plus tôt que prévu. Et on se la bouffe jusqu’à El Maiten, soit 280 km, total du jour, environ 530 km.
Au début il y a des zones de mou, et voilà le ‘spécialiste’, tu parles d’un spécialiste, qui se vautre au tas  à 30 km/h, attendant son pote Gonzague. Lequel n’a plus qu’à s’arrêter pour aider l’ancien à  relever sa moto, crotte les droits d’ainesse ça existe. Eh oui, dans le mou,  il faut un peu de vitesse.

Que d’animaux aujourd’hui, d’abord un groupe de lamas dont un a franchi la clôture de la piste et loupé son saut pour retrouver ses copains, voilà le bougre de lama pris par une patte dans les barbelés, on est des gentils, mais il ne le sait pas ; il croit qu’on veut se faire un Asado (barbecue) alors qu’on veut juste le libérer ! Enfin le voilà libre, un espèce d’indien s’est arrêté pour nous aider en nous prenant sans doute pour des tarés.


Le pauvre lama pendu par une patte 



Heureusement,  Norbert est arrivé  pour le delivrer





Puis un groupe d’autruches, enfin deux pangolins, sans compter les chevaux sauvages… le tout dans une garrigue sèche et austère.





Et voilà, à l’horizon, comme une récompense, des reliefs,  les contre forts des Andes , on rentre dedans, on s’y enfonce, bientôt la ruta 40, la preuve qu’on est de l’autre côté, maintenant le cap s’infléchit carrément sud.




Sacrée piste Gonzague en a marre, demain il sera gaillard. Nous sommes à El Maiten et contents d’y être, comme quelque chose qu’on a  bien mérité.
Maintenant on a soif. Il est temps de boire un coup, enfin, plusieurs coups, et ici, le coup, c’est un litre de bière. On se fait vite des copains…


Un coup

Deux coups 

Des coups


 Partant faire nos pleins, nous avons l’heureuse surprise de tomber sur Hubert et Amaury venant d’arriver. Joyeuses retrouvailles autour d’un bon repas, ils n’ont pas particulièrement envie descendre jusqu’à Ushuaia, privilégiant un voyage au gré du vent, des occasions de rencontres de gens, paysages et aventures, plutôt que rouler encore et toujours probablement avec  beaucoup de bitume .  Choix intéressant, mais Norbert et Gonzague choisissent de descendre au bout du bout. Et puis il y a actuellement là bas la goélette ‘la Cardinale’ de l’ami Bernard de Ravignan, qui nous avait précédé il y a deux ans, lorsqu’avec Olivier et sa ‘Stella Maris’ nous avions dû nous arrêter à Salvador de Bahia. C’est pour Norbert une raison supplémentaire d’y aller.
Nous nous séparons donc pour quelques jours et nous nous retrouverons, espérons le, quelque part sur cette fameuse ruta 40.

















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