jeudi 23 février 2017

Une nouvelle nuit mouvementée pour Hubert et Amaury 


22-02  Les messages reçus nous informent des péripéties vécues par Hubert et Amaury. 





Elle semble sympa cette piste !

Et pendant ce temps là, Amaury attends bien sagement  !



On comprend qu’Hubert a couché sa moto sur la piste de Combarbala et qu’Amaury s’est débrouillé pour envoyer un pick-up de la police qui a récupéré Hubert et la Honda dans la nuit. 




Évidemment ce petit chemin ne


C’est bis repetita. On prend presque les mêmes et on recommence presque la même histoire !  C’est sur cette piste que Norbert, le 14 février, a pris une mauvaise direction et s’est planté sur un raidillon foireux. 
A l'instant - on est arrivé en train de bosser sur le blog- Amaury appele au téléphone sur watsap et nous donne les dernières nouvelles des incartades d'Hubert.  Tout va bien, l'homme comme sa moto. C'est trop drôle, si on peut dire, il s'avère qu'Hubert s'est trompé de piste exactement au même endroit que Norbert et s'est planté sur le même raidillon impraticable. Quel calcul de probabilité aurait imaginé ce scénario !   Il a pu joindre Amaury au téléphone qui, comme Gonzague quelques jours plus tôt,  a cherché un pick-up. Amaury  a été encore meilleur que Gonzague en faisant ami avec les flics qui, ravis d'avoir une mission sympa, sont partis dans la nuit et ont fini par retrouver notre cher Hubert à 1h du matin, lequel avait préparé son nid de clochard, s'appretant à roupiller tranquilo.
Ils sont à  La Vina (ça ne s'invente pas) et continuent leur progression vers le nord, en route pour de nouvelles aventures ???


Tout était prêt pour passer une bonne nuit réparatrice avec les pumas comme compagneros  !




Nous avions prévu de rejoindre Salta par les vallées Calchiques qui se découvrent par une piste franchissable seulement quand il n’a pas plu, avec un col à 3200 m.  En cas de pluie, les micro torrents descendants de la montagne traversent la piste et c’est bien téméraire de s’y aventurer. Pas question de se retrouver couché  dans l'eau avec Bertha et bagages, comme l’anglais qu’on a croisé le 19. Et manque de chance, il a plu cette nuit et voyant  le rio tumultueux qui jouxte le village on ne s’acharne pas. Direction Salta en direct, et par le goudron. 

Paysage de la Quebrada de las Conchas 

Et 50 km plus au nord la végétation luxuriante de la vallée de la province de Jujuy


Les paysages sont tels qu’il n’y a rien à regretter, d’abord la Quebrada de las Conchas, puis assez vite la vision minérale verdie et une grande plaine cultivée apparait avec maïs, vignes, et ce qui nous semble être du tabac. 





La ville nous paraît pire que les autres sur le plan de la circulation et de la dangerosité. Les gens conduisent n’importe comment, les bus particulièrement, personne ne semble supporter qu’on laisse, ne serait-ce que 4 mètres, entre la moto et le véhicule qui précède. En fait il semble que la priorité soit fonction de la taille et du poids du véhicule. On se casse, ras le bol. 




La ville suivante, Salvador de Jujuy, plus petite, est moins pénible. On y accède par une superbe petite route étroite et sinueuse dans une montagne très verdoyante, c’est fou comme les paysages peuvent varier rapidement, un peu comme les Pyrénées espagnoles qui sont si différentes des versants français. 



Un déjeuner, et à cheval, on repart plein nord pour échouer le soir, presque en panne d’essence, à Tilcara.  

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire