mardi 14 février 2017

Santiago,  deuxième journée...



13-02 Cette ville de Santiago est une très grande agglomération de 6 millions d’habitants qui semble ne jamais finir, et nous sommes bien contents d’avoir un GPS pour trouver Motoaventura. L’établissement chez qui nous avons pris rendez-vous pour faire la vidange de nos motos est tout simplement à 30 km de notre hôtel.

Ça n’ouvre qu’à 11h et nous en sortons vers 14h, l’après-midi passe vite à flâner dans la ville qui n’offre pas grand intérêt.

Enfin nous avons le contact avec nos compañeros, qui nous expliquent leurs galères … ils sont à  près de 8 jours derrière nous et nous convenons de ne pas les attendre pour poursuivre notre route vers le nord. Ils n’ont pas  envie de quitter le sud et ses étendues de lacs et bras de mer sans profiter de la pêche à la truite ou au saumon. C’est bien compréhensible surtout après les jours difficiles qu’ils viennent de vivre et si bien illustrés par le message d’Hubert et la photo d’Amaury.


J'ai un pneu qui a éclaté à 25 kilomètres du bled le plus proche
C'était dimanche j'ai quand même trouvé un camion à bestiaux qui a accepté de monter la moto dedans mais il y avait un mètre de dénivellation entre la route et le plancher du camion et on avait qu'une petite planche de 20 cm de large pour la montée résultat elle s'est cassé la gueule mais on a fini par réussir à la monter dedans et comme le mec n'avait pas de sangle
Je suis monté sur la moto dans le camion pour la maintenir il y avait de la merde partout et je glissais
Dessus
Bref le pied !



 Le soir, flânant près de la gare routière, toute proche de notre hôtel, la vie du petit monde simple de la ville est là dans toute sa vérité. De multiples postes de cuisiniers ambulants proposent leurs brochettes et produits d’apparence bien grasse et peu appétissante, grillotés sur de minuscules barbecues. Des vendeurs de tout et de rien ont étalé sur le sol, protégés par un linge, quelques vêtements ou quelques paires de chaussures bas de gamme, et même d’humbles bijoux de pacotille. D’autres tentent de vendre des petites bouteilles d’eau pour quelques centimes. La lutte difficile pour la survie se manifeste sous nos yeux dans un pays où les aides sociales n’existent pas. On croise des noirs, qui par ailleurs sont invisibles au Chili, issus d’Haïti ayant fui la misère de leur terre natale.  De nombreuses échoppes réservées aux jeux avec des machines à sous plument consciencieusement, centimes après centimes,  les nigauds de passage.  Et, comme dans presque toutes les grandes villes, quelques tas sur le sol ou dans une encoignure dissimulent vaguement un malheureux  qui passera la nuit là. Finalement, nous préférons prendre une salade dans notre hôtel Ibis, clean mais sans âme.

Nous avons hâte de quitter cette grande ville un peu déprimante dans notre situation, et de poursuivre notre rêve d’avaleur de grands espaces et de tierras incognitos, tout au moins pour nous

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