Petit journal de Norbert
Ah, comme elle était belle ma Bretagne, ce 14 janvier au petit matin, soleil d’hiver brillant éclairant magnifiquement cette superbe campagne française que j’admire plus que d’habitude, sachant que je ne la retrouverai que dans 75 jours. La lumière éclatante illumine les haies jusque dans les ronciers où les cristaux gelés font comme des diamants.
Mais le train arrive en région parisienne et retrouve la grisaille froide et triste qui rend le départ plaisant, dans onze heures je serai passé, comme par magie, de l’hiver à l’été.
Les Hogan à Roissy |
Enfin du WIFI à Curitiba ! |
André, le copain de Gonzague, nous attend à Curitiba, il reçoit aussitôt son ‘brûle la gomme’, le t shirt à son nom, et fait maintenant partie, en qualité de membre honoraire, de la confrérie des Hogan.
Curitiba est une grosse ville avec de nombreux immeubles modernes et parfois, dans le centre ville, quelques anciennes maisons à un où deux étages. Les fils électriques sont tous aériens faisant à l’ensemble un aspect suranné curieux. Rues droites découpant la ville au cordeau.
Le premier repas nous permet de goûter les viandes brésiliennes, pas de place pour les végétariens, les gourmands se transforment volontiers en gloutons, les serveurs passent sans arrêt et proposent autant que vous voulez, des morceaux exquis qu’ils coupent devant le convive.
Mais il faut préparer les motos, refaire les clés de la Honda d’Hubert, tenter de résoudre une panne d’ABS sur la moto de Gonzague, finalement on ne peut que shunter l’ABS, ce qui rend Gonzague de mauvaise humeur.
Enfin nous quittons Curitiba le 17 pour la descente plein sud vers l’Uruguay. Le ciel se couvre brusquement, nous nous arrêtons juste à temps dans une station service pour nous équiper et laisser passer une bourrasque énorme qui semble pouvoir arracher les tôles du toit. Arrêt le soir à Tubarao.
18/01- André nous guide jusqu’à Caixia do Sul par une superbe route en lacets qui monte à 1500 m d’altitude au plateau de San Joaquim.
Dans une de nos escapades rapide qui nous délassent de l’allure sénatoriale d’André, je note un peu de guidonnage, il va falloir que je rectifie la pression de mes pneus qui sont très adaptés à la piste et un peu justes sur le bitume.
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Abus de caipirinha et indigestion de viandes |
19/01- Avant d’arriver à Santa Vitoria Olivier et Amaury sont victimes disons d’une petite touchette, la fourche d’Olivier est un peu désaxée et l’amortisseur de direction abimé, et surprise, la moto d’Amaury ne tourne plus que sur un cylindre ! Nuit dans un petit bled après une longue route à travers une réserve d’animaux dans une zone entre mer et étendues d’eau douce, beaucoup d’oiseaux. Beaucoup de zones de forêts d ’eucalyptus.
Essai mécanique |
20-01 Passage sans problème de la douane Uruguayenne, on décide de s’arrêter à Punta del Este dans une concession BMW, heureuse réparation, c’était un fil coupé qui empêchait l’allumage d’un cylindre. Amaury est rassuré, il arrivait quand même à rouler à 110 sur un cylindre. Pour la moto d’Olivier, c’est nécessaire d’aller à Montevideo. Pas de chance, ils n’ont pas d’amortisseur de direction, on verra à Buenos Aires. Ça se complique un peu dans la gestion du groupe, c’est difficile de rouler ensemble tout le temps et les visions du voyage ne sont pas toutes identiques, il faudra peut-être accepter l’idée de faire deux groupes se retrouvant régulièrement amenant plus de liberté.
Toutes ces régions traversées depuis le départ donnent une image assez riche du Brésil et surtout de l’Uruguay, parfois vallonné et vert, parfois de grandes étendues préparant à la gigantesque pampa, de grands troupeaux de bovins, de races différentes, des chevaux. On prend plaisir à rouler par une température qui varie de 23 à 34 degrés. La population est blanche à 90 %, on ne voit pas de noirs comme plus au nord du Brésil, la colonisation à été allemande (vers 1850), italienne, et bien sûr portugaise.
Incontournable photo a Punta del Este |
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